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Ménopause au travail : pourquoi en parler et comment s’adapter au quotidien ?

 

Bouffées de chaleur, fatigue, troubles du sommeil, difficultés de concentration… La ménopause au travail peut être particulièrement éprouvante pour de nombreuses femmes.

Ces symptômes liés aux bouleversements hormonaux ne s’arrêtent pas aux portes de l’entreprise. Ils perturbent la concentration, réduisent l’énergie et peuvent fragiliser la confiance en soi. Pourtant, ce sujet reste encore largement tabou dans le monde professionnel.

Reconnaître la ménopause comme un véritable enjeu de santé au travail est indispensable pour améliorer la qualité de vie des salariées et permettre à chacune de traverser cette période dans les meilleures conditions possibles.

Pourquoi la ménopause au travail doit-elle être mieux prise en compte ?

La ménopause au travail n’est pas facile à vivre pour un grand nombre de salariées. Elle impacte directement leur santé, leur performance et leur qualité de vie. Pourtant, ce sujet reste largement sous-estimé dans le monde professionnel, alors qu’il concerne des millions de femmes en France.

Des impacts réels sur la performance

  • Les troubles liés à la ménopause peuvent réduire l’efficacité au travail. Beaucoup de femmes décrivent une fatigue qui s’installe au fil de la journée, des oublis ponctuels ou encore une difficulté à gérer plusieurs tâches en même temps. 
  • Selon une étude britannique, près d’un tiers d’entre elles reconnaissent que ces symptômes compliquent réellement leur activité professionnelle. 
  • Si rien n’est mis en place pour les accompagner, cela peut peser sur leur évolution de carrière et accentuer le sentiment d’être désavantagées au travail.

Un sujet encore tabou en entreprise

Malgré l’ampleur du phénomène, le sujet de la ménopause au travail reste rarement abordé dans les organisations. Beaucoup de femmes craignent d’être jugées « moins productives » ou stigmatisées en raison de leur âge.

La peur d’être discriminée conduit même 1 femme sur 4 à dissimuler certains de ses symptômes, une proportion qui atteint 42 % chez celles qui se disent les plus gênées.

Pourtant, en parler permet de mettre en place des aménagements. Au Royaume-Uni, certaines entreprises ont déjà instauré des politiques « Menopause Friendly » pour ouvrir le dialogue : un exemple dont les sociétés françaises peuvent s’inspirer.

QVT et obligations de prévention en jeu

La qualité de vie au travail (QVT) englobe désormais l’ensemble des situations de santé susceptibles d’impacter la vie professionnelle, y compris la ménopause. Les employeurs ont un rôle important à jouer. 

Mettre en place des aménagements simples – par exemple permettre le télétravail, améliorer la ventilation des bureaux ou autoriser des pauses supplémentaires – contribue à réduire l’absentéisme, à maintenir la motivation et à instaurer un climat plus serein.

La loi française encourage par ailleurs les entreprises à développer des politiques de prévention élargies, intégrant toutes les étapes de la vie professionnelle.

Quels sont les principaux symptômes qui perturbent le quotidien professionnel ?

La ménopause au travail entraîne des symptômes physiques et psychologiques qui peuvent altérer la concentration, l’énergie et les relations professionnelles.

Chaque année, près de 500 000 femmes entrent en ménopause en France. Toujours, selon l’enquête d’OpinionWay, 87 % déclarent avoir ressenti une gêne dans l’exercice de leur métier et 40 % estiment que la ménopause au travail reste un sujet tabou.

Bouffées de chaleur et inconfort

Les bouffées de chaleur comptent parmi les symptômes les plus courants de la ménopause, puisqu’elles concernent environ 8 femmes sur 10. 

Elles apparaissent sans prévenir, parfois en pleine réunion ou lors d’un déplacement professionnel, et s’accompagnent de rougeurs soudaines, de sueurs abondantes et d’un inconfort difficile à cacher. 

Ce malaise physique a aussi une dimension psychologique : il fragilise la confiance en soi et peut compliquer les échanges avec ses collègues ou ses clients.

Fatigue et troubles du sommeil

Les sueurs nocturnes et les réveils fréquents entraînent une fatigue chronique difficile à gérer dans le cadre professionnel. 

Beaucoup de femmes décrivent une baisse de vigilance, des difficultés à rester concentrées lors de tâches prolongées ou une irritabilité plus importante. 

Le manque de sommeil impacte également la mémoire de travail et augmente le risque d’erreurs, ce qui pèse sur la performance et sur le ressenti de compétence.

Mémoire, concentration et humeur

La ménopause s’accompagne souvent de troubles cognitifs légers : oublis ponctuels, difficultés à se concentrer longtemps, perte de repères dans la gestion multitâches. 

Ces signes, bien que temporaires, peuvent donner aux salariées le sentiment de ne plus répondre aux mêmes exigences qu’auparavant. 

S’y ajoutent parfois des variations d’humeur, une plus grande sensibilité au stress et une tendance à l’anxiété. Ces éléments combinés renforcent l’impression d’instabilité au travail.

Comment s’adapter au travail face à la ménopause ?

S’adapter à la ménopause au travail nécessite une approche partagée : les employeurs peuvent aménager l’environnement professionnel, tandis que les salariées adoptent des stratégies pour préserver leur bien-être.

Bonnes pratiques côté entreprise

Former les managers et intégrer la ménopause dans les politiques de qualité de vie au travail sont des leviers essentiels. Des ateliers de sensibilisation permettent d’expliquer les symptômes et d’éviter les stigmatisations. 

En parallèle, l’inclusion du sujet dans les chartes RH envoie un signal fort d’écoute et d’égalité professionnelle. Certaines entreprises britanniques vont jusqu’à nommer des “Menopause Champions” pour offrir un relais de soutien.

Aménagements concrets et efficaces

Des aménagements simples peuvent réduire l’inconfort :

  • proposer un espace de travail bien ventilé, avec un accès à l’eau et aux sanitaires ;
  • assouplir les horaires ou autoriser un télétravail partiel pour limiter la fatigue ;
  • adapter les uniformes ou équipements de protection pour éviter une surchauffe ;
  • permettre des pauses supplémentaires en cas de symptômes intenses.

Ces mesures, peu coûteuses, améliorent directement la qualité de vie des salariées et favorisent la continuité de leur activité professionnelle.

Conseils pratiques pour les salariées

Du côté individuel, certaines habitudes soutiennent le quotidien : porter des vêtements respirants, fractionner ses tâches pour mieux gérer l’énergie et intégrer de courtes pauses de respiration ou de marche. 

Un suivi médical régulier aide à identifier d’éventuels déséquilibres et à ajuster les solutions.

Les solutions non hormonales pour atténuer les symptômes

Des solutions naturelles existent et apportent un réel soutien pour mieux vivre la ménopause au travail. Sérélys® MENO est un complément alimentaire non hormonal spécialement conçu pour accompagner les femmes durant la ménopause et la périménopause. 

Il permet de réduire la fréquence et l'intensité des symptômes (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, fatigue passagère, irritabilité…).

Ces effets contribuent directement à un meilleur confort dans le cadre professionnel, où la concentration et la confiance en soi sont essentielles.

Il s’inscrit dans une routine qui combine alimentation équilibrée, activité physique régulière et gestion du stress. Il complète ainsi les gestes simples qui aident à mieux vivre la ménopause. 

Le rôle du dialogue et de la prévention

Oser parler de ses besoins reste un pas difficile, mais indispensable. Préparer un échange avec un manager ou un responsable RH, en proposant des aménagements concrets, facilite la mise en place de solutions adaptées. 

La visite médicale de mi-carrière, prévue à 45 ans dans le droit du travail français, constitue aussi un moment opportun pour aborder ces sujets. 

Intégrer la ménopause dans une démarche de prévention globale contribue à réduire l’absentéisme et à renforcer la cohésion au sein des équipes.

Conclusion : La ménopause au travail, un enjeu à ne plus ignorer

La ménopause au travail concerne des millions de femmes et mérite d’être pleinement intégrée aux politiques de santé et de qualité de vie au travail. En parler permet de briser les tabous, d’adapter l’organisation professionnelle et de mieux accompagner les salariées concernées.

Des aménagements simples – horaires flexibles, espaces adaptés, dialogue ouvert – peuvent transformer le quotidien et prévenir l’isolement. Sur le plan individuel, l’adoption de certains gestes pratiques et le recours à des solutions naturelles offrent un véritable soutien.